Arijan Colera met en cause la CNT-AIT pour menace de mort

Le camping de Colera accuse la CNT-AIT de menace de mor tsur qui ne se rallie pas à la cause du syndicat

Le 1er juillet, l’administrateur e l’entreprise Arijan Colera SL qui n’est autre que le Maire de Colera, signe une lettre de licenciement contre l’unique représentant syndical de l’entreprise, sans aucune preuve dans la recherche des faits réels, l’accusant de menaces sur un collègue de travail, avec un «je vais te tuer», parce qu’il n’approuvait pas ses revendications.

Dans le camping SanMiquel du village de Colera, chaque année sont recrutés des travailleurs-euses sans respect des droits légaux. L’entreprise n’enregistre généralement pas une partie des travailleurs en basse saison ou en hiver à la Sécurité Sociale, et en saison d’ouverture à la clientèle impose des journées de 12 heures pendant 6 jours par semaine.

Entre Mars et Avril de cette année, s’est constituée une section syndicale CNT-AIT dans l’entreprise, pour défendre et représenter les travailleurs devant l’attitude peu honorable du Patron.

Malheureusement, l’entreprise n’a pas daigné accorder le plus petit minimum revendiqué : un contrat qui couvrait tous les mois de travail sur la base de 40 heures/semaine. Ces refus ont conduits à déposer 5 plaintes contre l’entreprise à l’inspection du travail.

Depuis des semaines de tentatives de négociation par la section syndicale, le 29 juin le patron nia le droit à l’information syndicale sur les panneaux de l’entreprise, usant de son «réservé le droit d’admission», mettant au défi l’autorité policière empêchant l’accès à la feuille de réclamation à toute personne qui ne lui convenaient pas.

A partir de la plainte correspondant à cet incident le patron s’en est pris au représentant syndical entrant par la force dans le bungalow dans lequel il logeait jetant ses affaires à la rue et finalement le licenciant sans raison sensée.

Réservé au droit d’admission, à son bon gré

Comme on le sait, le «droit d’admission» dans un établissement public peut s’appliquer tant qu’il est exposé sur un panneau à l’entrée, et précise quels sont les critères légaux pour refuser l’entrée. Un exemple courant dans les bars est, par exemple, de ne pas entrer ivre.

Le maire du camping Sant miquel refuse arbitrairement l’entrée aux personnes, et surtout il revendique ce droit, sans se conformer à aucune exigence, ni légale, ni à aucune explication.

Expulsion d’un bungalow

Le patron a ordonné à 3 serveurs : prendre les affaires personnelles( du travailleur qui logeait dans le bungalow depuis quelques mois) et de les jetter à la rue, le travailleur n’a pu éviter la disparition de valises et autres biens personnels et se retrouva dehors à poursuivre son travail le jour suivant dans l’entreprise.